A l’approche du 25 novembre, journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, il est important de rappeler que ces violences constituent l’une des atteintes aux droits humains les plus graves et les plus répandues en France.
Selon les dernières données du ministère de l’Intérieur (2024), plus de 244 000 femmes ont déclaré avoir subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint au cours de l’année précédente. Chaque année, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son partenaire. Ces chiffres, déjà alarmants, ne reflètent qu’une partie de la réalité : la majorité des victimes n’osent pas porter plainte, par peur, honte ou dépendance économique.
Les conséquences physiques sont souvent lourdes : traumatismes, blessures, grossesses non désirées, douleurs chroniques et troubles du sommeil. Mais les séquelles psychologiques sont tout aussi dévastatrices. Plus de 70 % des femmes victimes déclarent souffrir de stress post-traumatique, d’anxiété ou de dépression sévère. Beaucoup développent une perte d’estime de soi et un sentiment d’insécurité permanent, parfois des années après les faits.
Les violences faites aux femmes ne sont ni une fatalité ni uniquement une affaire privée. Elles nécessitent une réponse coordonnée et forte de l’ensemble de la société. Protéger, écouter et soutenir les victimes, c’est défendre la dignité et l’égalité de toutes et tous.
A l’occasion de cette conférence, Sandy CAM, Coordinatrice départementale des dispositifs de prise en charge des femmes victimes de violence, parlera de l’impact et du traumatisme pour les victimes ainsi que les moyens mis en œuvre pour lutter contre ce fléau. De leur coté, Léa Provost et Eléa Cariou, présenteront le lieu d’accueil des victimes de Brest, et évoqueront les dispositifs juridiques, de soutien, et d’accompagnement qui y sont proposés.
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