La Journée Internationale de l’Épilepsie se déroule chaque année dans plus de 140 pays à travers le monde
le deuxième lundi du mois de février. Elle a pour objectif de sensibiliser le public à cette maladie
neurologique insuffisamment connue. Grâce aux campagnes d’information relayées dans les médias, elle contribue à mieux faire connaître l’épilepsie et à la faire sortir de l’ombre.
L’épilepsie reste encore taboue, par méconnaissance du grand-public.
Il est indispensable de parler de l’épilepsie, d’informer sur cette maladie, de faire connaître ses répercussions au quotidien, de lutter contre les préjugés qui engendrent un rejet et une stigmatisation fréquemment associés à la maladie.
Le 12 Février prochain : Ensemble, changeons le regard sur l’épilepsie !
QU’EST-CE QUE L’ÉPILEPSIE ?
L’épilepsie est une maladie neurologique chronique caractérisée par la survenue de crises (dont les formes sont variées) qui correspondent à un dérèglement soudain et transitoire de l’activité électrique du cerveau. En raison de leurs aspects multiples et variés, on parle plutôt des épilepsieS.
Plus de 650 000 personnes en France sont concernées, soit 1% de la population, dans toutes les tranches d’âge, dans tous les milieux. Les épilepsies peuvent provenir de lésions du cerveau faisant suite à un traumatisme crânien, une malformation cérébrale, un AVC, une infection (encéphalite, méningite), une tumeur, avoir une origine génétique ou n’avoir aucune cause connue (épilepsie idiopathique). L’errance diagnostique est fréquente : il n’est pas rare que les crises d’épilepsie soient attribuées à tort à de la spasmophilie ou à une dépression, avec pour conséquence un traitement inadapté, voire susceptible de provoquer ou d’aggraver les crises. Ce n’est ni une maladie contagieuse ni une maladie mentale.
Les préjugés autour de l’épilepsie pénalisent les personnes concernées. Elles ne doivent plus être amenées à cacher leur maladie par peur d’être stigmatisées ou mises à l’écart. L’épilepsie reste encore taboue. De nombreuses idées reçues circulent toujours, principalement par méconnaissance du public.